
Si j'étais
un jouet
Je serais une toupie car il s’agit en apparence d’un objet simple qui prend tout son sens lorsqu’il est mis en mouvement. Tout comme la toupie, je ne reste jamais bien longtemps inactive. Toujours à me balader que ce soit dans les rues ou dans les champs même si je finis très souvent par me perdre.

Si j'étais
une blague
Je serais une blague sur les poussins, mes préférées ! Elles sont simples, mignonnes, drôles et faciles à retenir (point non négligeable pour une bonne blague). Un exemple ? « Tu as trois poussins, tu en veux deux. Comment fais-tu ? »

Si j'étais
un climat
Je serais une ère glaciaire. Pendant cette période, le temps est ralenti, les espèces qui le peuvent hibernent mais d’autres disparaissent. L’ère glaciaire représente un renouveau après une longue période de vide et de silence.

Si j'étais
une technique artistique
Je serais la sérigraphie. Il s’agit d’une méthode de reproduction pourtant le résultat n’est jamais le même. Certains modèles peuvent être exactement comme le patron mais d’autres présentent quelques imperfections. Mais ce sont ces imperfections qui leur donne du charme, qui les rendent uniques. Il me semble qu’aujourd’hui notre monde ressemble à cette technique, nous sommes formés par la société mais nos différences, nos « imperfections » font de nous des êtres à part entière.

Si j'étais
une partie du corps
Je serais le pouce. Anatomiquement parlant le pouce opposable nous différencie des autres animaux, il nous permet d’attraper les objets qui nous entourent. Il est également très utilisé par les personnes à la recherche d’aventures ou simplement d’un moyen de transport. Très présent dans les cours de récréation lors des fameux « bras de fer chinois », il est devenu essentiel à notre quotidien. On peut dire que le pouce a le vent en poupe sur nos photos, donnant un air décontracté à Bertrand sur la photo annuelle à côté de son patron. Largement répandu sur les réseaux sociaux où la mode est aux likes et autres « thumbs up ». Finalement, dans la vie on a toujours besoin d’un coup de pouce…

Si j'étais
un vêtement
Je serais une paire de chaussettes.
Haute, courte, cachée, exhibée, unie, à carreaux ou à pois, invisible, flashy, de ski, par deux, seule, perdue sur le chemin entre la machine et le tiroir, qui sent fort, en dentelle, trouée, rafistolée. La chaussette on l'aime sous toutes ses formes.

Si j'étais
une lettre
Je serais le « u » car seul sa sonorité est douce et apaisante dans le mot « plume » par exemple. Mais il peut également être associé à d’autres voyelles afin de créer une large gamme de sons. Précédés d’un « g », le « u » est aussi utilisé pour changer la prononciation de consonnes. Petit et discret, il se faufile entre les lettres, se rendant indispensable à nos discours

Si j'étais
un si j'étais
Je serais un « je ne serais pas ». En effet il est souvent plus facile de savoir ce que l’on ne veut ou n’aime pas que l’inverse. On demande aux enfants ce qu’ils rêvent de devenir en grandissant, pour eux le choix parait simple car ils connaissent peu de choses. Or lorsque nous sommes face à un choix en tant qu’adulte ou jeune adulte, c’est plus compliqué car nos connaissances sont plus larges mais pas suffisamment. Ce manque de connaissances qui pour les enfants était commode, est pour moi un obstacle quant aux choix concernant le futur.